Les documents conservés
par ADIAMOS-89 sont accessibles
en cliquant sur les liens ci-dessous
Janvier 2023
Étonnant à La Couarde (île de Ré) : un aigle en bronze de 3,70 m d'envergure (représentant l'Allemagne vaincue) est représenté agonisant au pied du monument aux morts. (cliquer ici) "Vous allez voir comment on meurt pour 25 francs". En 1851, le député Baudin exhorte les ouvriers parisiens à la résistance au Coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Denis Martin est parti à sa recherche à Nantua. (cliquer ici) 32 000 professions de foi des candidats aux législatives de 1958 à 1993, dans toute la France (dont l'Yonne) ! https://archelec.sciencespo.fr Le site atheisme.org recense plus de 100 églises en France portant des inscriptions républicaines. (cliquer ici) La conférence de Marie-Laure Las Vergnas sur le placement en Bourgogne des enfants abandonnés parisiens est à écouter sur http://yannickpetit.fr/press/?p=10368. Vous voulez en savoir plus sur les flotteurs, les galvachers, les nourrices, le patois morvandiau, les conscrits ? Allez sur le site du MorvandiauPat, c'est étonnant ! (cliquer ici) Connaissez-vous RetroNews, le site de presse de la BNF ? C'est fou ce qu'on y trouve ! (cliquer ici) "Messieurs, quand nous avons pris le pouvoir, nous avons trouvé la France envahie et à demi conquise par les ordres religieux. Notre premier soin a été de refouler les envahisseurs au-delà des frontières." Émile Combes, discours d'Auxerre du 4 septembre 1904. (cliquer ici pour lire la suite)
Léon Gambetta est à Auxerre le 1er juin 1874 et y prononce un discours mémorable sur la République, l'opposition entre bonapartistes et républicains, les masses paysannes, la classe ouvrière, la démocratie (cliquer ici). Brosses. Au début du XXe siècle, après la loi de Séparation des Églises et de l'État, le conseil municipal de la commune de Brosses (Avallonnais) décide d'abattre toutes les croix qui se trouvent dans l'espace public, déclenchant un pamphlet du curé du lieu (cliquer ici) (et ici). NB : agrandir les documents pour une meilleure lecture.
Alcide Chamon (1901-1970), manouvrier ocrier à Diges (Yonne) ; dans le Bulletin du Vieux Toucy, Jean-Charles Guillaume décrit une vie de travail d'un homme du peuple. (cliquer ici)
Comment les Nazis ont récupéré la fête du Travail du 1er mai et les symboles communistes.(cliquer ici)
Émile Guillaume a sculpté le fronton de la Caisse d'Épargne et celui de la Poste à Auxerre, ainsi que le monument aux morts de Toucy et celui - étonnant - de Chéroy dont La Délivrance fit polémique. (cliquer ici). 
La Délivrance d'Émile Guillaume Des Icaunais en Amérique, l'histoire étonnante d'une famille partie rejoindre une communauté icarienne aux USA, par Denis Bossu. (cliquer ici)
Sauilly, hameau de Diges, fut un site ocrier important au 19e siècle.(cliquer ici).
Gandhi dansant, des homards géants, Mère Theresa à l'âge de 18 ans, Bonny et Clyde... des images historiques étonnantes trouvées sur Internet par un de nos lecteurs. (cliquer ici) (et aussi ici).
Le Souvenir français honore deux femmes oubliées : Marie Sautet et Marcelle Henry. (cliquer ici) André Léo (1824-1900), militante féministe, journaliste, engagée dans le mouvement social et la Commune, emprisonnée, exilée... article de Jacques Guillaume, secrétaire de la Libre Pensée de l'Yonne (cliquer ici).
À l'heure où le débat sur le "déboulonnage des statues" fait rage, dans un climat a-historique où l'on plaque des idéologiesd'aujourd'hui sur celles d'hier, Bernard Richard nous rappelle qu'il y eut en France trois époques (destruction des images).(cliquer ici)
Louis Ducrot, de Migennes, a rencensé les maires de sa ville qui ont été honorés par la dédicace d'une rue ou d'un monument (cliquer ici)
De l'utilisation des symboles, deux affiches politiques de bords opposés utilisent le même visuel (cliquer ici)
Un site extraordinaire, une mine d'or de l'INA (Institut national de l'audiovisuel) avec des bandes d'actualité de toutes les époques (cliquer ici)
Photos et documents humoristiques ou étonnants de la collection de Bernard Richard (cliquer ici)
Le site Tous les jours curieux dédié à la photographie, est une mine de clichés de toutes les époques. Exemple avec la grippe espagnole de 1918 : (cliquer ici)
Le Coq dit "gaulois" texte de Bernard Richard (cliquer ici)
La Marseillaise, témoignage de réconciliation au Vietnam. (cliquer ici) texte de Bernard Richard Les conventions internationales, la Croix Rouge, le service postal, organisent l'échange de courrier entre les prisonniers de guerre et leurs familles. Un texte de J-B Lamote.
Félix Pyat, journaliste et homme politique exilé à Londres, écrit ce texte sur le modèle de l'Ave Maria des catholiques. "Sainte Marianne... Vierge de la Liberté, délivre-nous des rois et des papes, des aristocrates, des mouchards, de l'impôt, de la Bourse, de la guerre, de la famine, de la peste, de l'empire et de l'empereur. Ainsi soit-il"
Un texte richement illustré de Bernard Richard, ou comment la République, le patriotisme et les grands hommes se nichent sur les emballages des biens de consommation courante. Propagande ou marketing ?
Jean Jaurès, aimé, haï, mythifié, récupéré... ses statues, les rues à son nom : un article très bien documenté et illustré de Bernard Richard. Et un buste de Jaurès par notre amie Nacera Kainou, artiste de renommée internationale (qui a un pied-à-terre à Gurgy). (cliquer ici) Photos et images de la presse des années trente (cliquer sur l'image pour avoir titres et détails).
Lucien Cornet, maire radical de Sens, député puis sénateur, plaide pour la chanson rurale, vers 1900. Un texte de Georges Ribeill.
Michel Bernstein, libraire d'ancien, grand résistant, présenté par Michel Cordillot à l'occasion de l'inauguration de la plaque commémorative à Auxerre en 2016.
L'Histoire de France sur les étiquettes de fromage ? Cela existe. Bernard Richard le prouve ! Cliquer sur le titre et aussi (cliquer ici) et encore (cliquer ici). Très riche site d'Histoire de Bernard Richard à visiter : y coexistent plusieurs thèmes d'histoire contemporaine, de la Révolution à nos jours, concernant l'Yonne, la France ou l'Amérique latine.
Les monuments aux morts de la Guerre de 1914-1918 : texte de Bernard Richard.
Décès de Maurice Agulhon (1926-2014)
La France perd un grand historien, Adiamos 89 perd un ami fidèle
Maurice Agulhon
Ce texte aborde les rapports complexes entre patriotisme, foi et religion tout au long de la Première Guerre mondiale. Il est richement illustré d'images et photos de l'époque.
Avant, pendant, et après la guerre de 1914-1918, tout est bon pour sublimer la République, le drapeau tricolore et Marianne. La preuve avec ces quelques images d'étiquettes de camemberts "républicains" (collection de Bernard Richard).
Ces 75 cartes postales ont été, en partie, exposées dans l'exposition La Vie quotidienne des Poilus à l'Abbaye Saint-Germain d'Auxerre (novembre 2013- janvier 2014) et ont fait l'objet d'une conférence de Bernard Richard (janvier 2014).
Ces affiches de la Grande Guerre ont été exposées au Théâtre d'Auxerre en novembre et décembre 2014 lors de la commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale et à l'occasion du colloque d'Adiamos 1914-1918 - L'Yonne dans la guerre
En 1916, la Russie envoie 40 000 hommes sur le front français. Après la désastreuse offensive Nivelle et en raison de la révolution russe, ces soldats se mutinent et forment un soviet. Ils sont expédiés au camp de La Courtine, dans la Creuse puis réprimés et désarmés. La plupart sont ensuite employés comme main-d'oeuvre dans différentes régions (dont l'Yonne). La galerie de photos permet de visualiser les différents événements.
Le texte d'Alain Bataille sur l'arrivée du train dans l'Yonne au XIXe siècle présente la problématique et les démélées politiques du dossier du chemin de fer en Bourgogne dans les années 1840.
La Puisaye insurgée, la répression, les républicains pourchassés, la déportation en Algérie, les camps d'internement...
Marianne est la grande figure symbolique de la République. Vilipendée ou adulée, elle a été représentée des milliers de fois par les dessinateurs et les artistes. En voici quelques exemples, datant de la Deuxième République (1848), de la Troisième République (1870) et de la République espagnole (1931). Les images ont été fournies par Bernard Richard, Michel Cordillot, MHRE (Mémoire Histoire de la République Espagnole).
Ces affiches de Mai 68 ont été fabriquées à Auxerre en mai et juin 1968 ; elles sont des créations locales ou bien des copies d'affiches ramenées de Paris.
Ces photos et documents de Mai 68 sont tirés des journaux de l'Yonne, des archives syndicales de la CGT et de fonds privés.
Ces tracts de Mai 68 proviennent des organisations syndicales CGT, CFDT, FEN, et du Comité de grève du lycée Jacques-Amyot, très actif pendant le mouvement.
Ces dessins antimilitaristes ont été numérisés à l'occasion du colloque d'ADIAMOS-89 de 2004 intitulé L'Antimilitarisme dans l'Yonne avant 1914; ils sont tirés de la presse anarchiste et socialiste de l'époque.
Ces cartes postales 1900 ont été fournies par les collectionneurs du Club cartophile de l'Yonne pour le montage de l'exposition Les Métiers d'autrefois dans l'Yonne ; cette exposition, après avoir connu un très grand succès à l'Abbaye Saint-Germain à Auxerre en 2011-2012, tourne actuellement dans les communes de l'Yonne.
Suite des collections de cartes postales 1900 utilisées pour l'exposition citée ci-dessus.
Le Pioupiou de l'Yonne est le journal des Jeunesses Socialistes de l'Yonne distribué aux conscrits au moment des Conseils de révision. Il est paru de 1904 à 1912 à raison d'un numéro ou deux par an. C'est un journal violemment antimilitariste dirigé (et rédigé en grande partie) par Gustave Hervé, professeur au lycée de Sens et dirigeant d'une des tendances d'extrême-gauche du Parti socialiste. Il a été abondamment cité lors du colloque d'ADIAMOS-89 de 2004 sur L'Antimilitarisme dans l'Yonne avant 1914.
Les attaques virulentes du Pioupiou de l'Yonne contre l'armée lui valent de multiples procès en Cour d'assises. Régulièrement le jury populaire l'acquitte. Chaque acquittement donne lieu à des fêtes et à des meetings. Le compte-rendu des débats judiciaires est publié. Du coup, le Pioupiou de l'Yonne connait une gloire nationale.
Les procès en Cour d'Assises coûtent cher au Pioupiou de l'Yonne. Aussi des appels à souscription sont-ils lancés afin de soutenir le journal, payer les avocats et les éventuelles amendes. Ce sont autant d'occasions d'intense propagande socialiste et antimilitariste.
Pour protester contre les procès intentés au Pioupiou de l'Yonne, les socialistes lancent une pétition antimilitariste départementale qui se couvre de milliers de noms. Ceux-ci sont publiés sur une grande affiche rouge placardée dans le département.
Le Paysan de l'Yonne est, comme l'indique son sous-titre, l'"Organe des Travailleurs des champs, paraissant tous les mois, fondé par les groupes socialistes de Tonnerre et de Béru". Le numéro 1 paraît le 1er août 1902. Il devient ensuite Le Paysan, bimensuel, "Organe des fédérations de l'Yonne et du Loiret, adhérentes au Parti socialiste de France (USR)".
Le Socialiste, dont nous ne possédons qu'un numéro (30 novembre 1902) est l'hebdomadaire du Parti socialiste de France (USR) paraissant le dimanche.
Ces documents ont été rassemblés par Denis Martin lors de ses recherches pour l'écriture de sa contribution éditée dans les Cahiers d'ADIAMOS-89 n°7 sous le titre L'Yonne sous la Deuxième République. De la Révolution de Février à l'insurrection de Puisaye.